Les 20 ans des Neo495 – Poème de Vincent

Communication Classe

Slam/poème – Le Néo (20 ans) 06/2024

2015 03 13 Vincent et les enfants de st thys Tous sur la ligne de départ,

C’est notre rencard,

Il n’y a pas de hasard,

On fracasse nos remparts.

La minute comme un uppercut,

On faufile sa place,

Neophile dans l’audace, CANDAS

C’est le défilé au coup de sifflet.

Raz de ligne, on dévore,

LOUARING VOR,

Bâbord amure,

A bord, on est en art, mûr,

Plein de liberté,

Au CŒUR VAILLANT.

On en tient pas large,

On fait CAP AU LARGE,

Un œil sur la rive, NEO Z’OLIVES,

L’autre sur l’horizon,

En mode DUPOND et DUPONT.

Chinant le courant, le bien vivant,

Le NEO VENT,

Bravant les vagues, VA VANGUE,

Vogue sur les flots, sans un mot,

Tel un GERONIMO.

La gagne en haleine, LOEN,

Dans le miroir, un golgoth sur le ring,

EDWARD GOSTLING,

Un Jules César, VENI VIDI VINCI.

Dans un BAL NEO,

Tribal sur l’eau,

Le duo aux multiples facettes,

SYDO VII,

Chopant l’assiette,

Indomptable, insaisissable,

INTOUCHABLE,

On navigue en battle,

Au BIG LITLE,

On est petit on est roi,

 Prend un ris, louvoie,

Et danse sans tutu,

TURLUTUTU, la proue pointue,

TRAMUNTANA au visage,

Du nirvana, sauvage,

Au trot, l’eau une médina,

TROTOLINA.

Tel un flibustier, NEO PANIER,

Marchande avec WILHAND,

Un gang aux rafiots parés à gagner.

Dans la silhouette de JULIETTE,

Tu te MEFI,

VOLEUR DE VENTS n’est jamais loin,

Plein de FICELLE.

Tel un espadon CHARDON,

Une torpédo aigre-douce,

NEO DODOUCE,

A la patate douce.

NEO GOOD joue des coudes,

Se croit à Hollywood,

En mode full, NEO FRIOUL,

Zigzag entre les embruns,

AR VAG-DRE-LIEN.

Dans la feinte de ses éteintes,

Corniaud NEO ANTONIO,

Qui va piano, va sano,

Dans un mambo qui trinque,

MUMBO 5.

Un marlin bleu, MAKAIRA

Un marin ambitieux dans son opéra

Un coryphène MAHI MAHI

Rentre en scène en mode harakiri.

 MAHANA est déter

Son katana, sa coque aiguisée au papier de verre

MATAi comme un sage

La mer un tatami au grès des nuages.

Porté par le MIGJORN,

Téléporté au Cap Horn,

Se nourrir du vent, une inspir, et ressentir,

dans nos sourires NEOLITHIQUE,

Une nav aussi magique qu’authentique

E LA NAVE VA.

Hier encore, j’avais 20 ans

Je caressais le vent, me nourrissait d’envie

Comme on joue du ressenti, et vit l’instant

A chacun de mes virements, domptant le courant.